Je m'émerveille des trouvailles que l'on peut faire sur Paris.Après une île,ce qui était déjà assez surprenant,j'ai découvert un château abandonné dans le sud de la région parisienne.Il appartenait à un riche maître chocolatier du début du siècle.Ayant été sollicité pour participer à une exposition sur Marseille,j'y ai réalisé une série de nu ainsi que quelques photos plus architecturales.Avec mon modèle,on a bien galéré à escalader la grille immense du parc qui arborait la bâtisse,j'y ai d'ailleurs perdu mon jean dans l'ascension haha.Mais tout ça valait le coup,cet endroit est magique.Jugez par vous même :)

Je continue ma collection de photo de lieux abandonnés,oubliés et dont les murs nous chuchotent des histoires d'un autre âge.La poésie qui émane de ces endroits ne cessera de me fasciner.Ici,une île sur la Seine à 20 minute de Paris qui abritera Zola et sa maison d'écrivain ainsi qu'une piscine et un grand bâtiment construit en 1935.Ne pouvant plus se baigner dans la Seine à cause de l'ère industrielle et de la pollution hydrolique,les parisiens pauvres venaient trouver un petit coin de "mer" en ces lieux.

Visite

Un projet, qui traînait comme ça dans un coin de ma tête bouillonnante.Une série de photo architecturale et d'ambiance sur le thème des petits coins de Paris où les gens ne vont plus forcément se perdre.J'en ai répertorié 3 pour l'instant,qui ne s'inscrivent pas dans les guides touristiques usuels.Je l'y emmènerai l'hiver prochain et il ne pourra plus dire qu'il a tout vu à Paariss.Il s'émerveillera des dédales de petites rues cachées vers St Ouen comme des cavernes d'ali baba,petites échoppes d'un autre âge où l'on peut dénicher des merveilles.Il reconnaîtra des airs de Montmartre en marchant dans les rues pavées et plates de la Butte aux cailles et on dégustera des bières belges assis sur le trottoir,une ambiance de week end ensoleillé flottant dans l'air.Pour finir dans ce trio de charme,le XIXe avec ses villas,insoupçonables,dissimulées derrière des jardins et des chemins pavés.Paris me surprend tous les jours.

La Butte aux cailles XIIIe métro 6 corvisard ou place d'Italie

Les villas du XIXe métro 7bis Danube

Avant de parler de mes états d'âmes et d'images (pour pas changer) il faut absolument que vous alliez écouter cette version acoustique de wonderwall non pas par Liam mais Noel Gallagher.C'est juste splendide.Je la préfère à l'originale,encore plus touchante.J'en pleurerai presque.

>>> HERE

Il faut dire qu'après ce concert magique,je ne pouvais plus m'arrêter d'écouter Oasis ou d'aller matter des vidéos de live juste pour y être encore un peu,quelques minutes.On a sauté partout,chanté ou plutôt hurlé les paroles,comme si on voulait qu'ils nous entendent de la fosse mouvante et dangereuse.J'ai eu "champagne supernova" et "morning glory",L. a eu son "don't look back in anger".On était juste hystérique.Et puis soudainement,les lumières se sont rallumées,aveuglantes et cruelles.Les gens commencaient à partir comme si rien ne s'était passé.Mais reveneeeeeez et le rappel alors ???? J'ai eu la sensation désagréable d'être à peine rentré dans la salle.2h30 en deux secondes,c'est très frustrant.J'ai appelé Jordy pendant "fucking in the bushes" sa préféré,il était 6h du matin là bas,un réveil rock and roll comme on les aime haha.Il chantait en même temps,je hurlais que je l'aimais.J'aurai tant voulu qu'on partage ce moment ensemble.Pourquoi Oasis twice in Melbourne Yeah !

Sinon j'ai presque finis ma série sur les autoportraits.Il faut encore que je fasse la partie symbolique ce week end.J'ai du mal à réfléchir ces temps ci.Je suis ailleurs,sans arrêt,là physiquement et c'est tout.J'ai pas envie de parler aux gens et en même temps je suis presque au bord des larmes lorsque je me retrouve seule.Pourtant,on voit enfin le bout de l'hiver arriver,la fin du froid,des bonnets et des dépressions.J'étais dans un tel état que j'ai cru que ça ne finirai jamais,que je n'avais plus de perspective d'avenir,que Juin c'était loin,que d'être dans ses bras c'était à la limite de l'irréel.Mais voilà c'est dans moins de trois mois maintenant,le soleil chaud se pointe ainsi que mes jupes et mes lunettes de soleil à poids.J'ai eu mon stage aussi ! J'ai rencontré JB au studio il y a une semaine.Comme je l'avais prédis,ambiance décontracté,nutella et baguette sur la table.On commence la journée à 10h youpihaaa et "si il y a des jours où il y a moins de taff,tu pourra te la kiffer avec le plateau".Aaaaah si c'est pas le stagerêvé.com,je vois pas :)

Donc bon avec tout ça,vous vous demander sûrement pourquoi diable je déprime encore.Ba ouais,je me le demande aussi.Peut être l'impatience et la frustration de ne pas pouvoir traverser ma webcam quand il me regarde droit dans l'écran.Ou alors l'éternel insatisfaction de ce que l'on a déjà.J'en sais foutre rien,demain est un autre jours isn't it ?

j'ai fais des essais en numérique histoire d'avoir un aperçu.Je ne suis pas mécontente du résultat mais en argentique c'est toujours au petit bonheur la chance.J'en avais parlé à J. qui m'encourageait de ses 10.000 km " Take some killer photos ! Be free don't worry if anyone sees you.It's art and you're gorgeous " Aaah qu'est ce que je l'aime.Il m'a parlé de photos qu'on pourrai faire à deux nus quand je viendrai en Juin.Il est tellement génial réagissant exactement comme je ne pourrais rêver de mieux que j'ai du mal à croire qu'il existe.Planquée sur son immense île du pacifique.

je repars demain vers paris non sans regret de quitter mes petits dej sur la terrasse innondée de soleil chaud et les chouettes endroits abandonnés environnant mon village.Mais je suis exictée d'aller à l'entretien pour mon stage en avril.J'ai rendez vous au studio bleu marine intimiste pas le gros studio où tu es le 17e assistants larbins.JB de son petit nom présage un joyeux lurons décontractés :) ma bonne étoile ne me quitte plus ces temps ci.

Empire of the sun - Walking on a dream

J'adore revenir chez mes parents.Je retrouve toujours des trucs improbables qui m'avait complètement échappés.Des fringues immondes en ouvrant mon placard comment ai je pu acheter des horreurs pareilles ! Des lettres de mes ex de copines d'un pote ambigus des carnets de texte du collège remplient de conneries des carnets de voyages Maltes NY Europe du sud.L'autre jour j'ai même retrouvé des lettres d'absences ou de renvoi de cantine de 3 jours dans les fentes de mes enceintes.Ca fait remonter l'inscouciance perdue en moi.Comme une effervescence d'idée et de projet.Il arrive souvent que je remettes la main sur des trésors virtuels planqués dans les dossiers du réseau familial.Cette photo que je situerai autour de 2006 à voir la photo de J. et moi dans les champs et le pola.Tous les objets que j'affectionnaient à cette époque.Il y a des débuts de vérité dans ce cliché mise en scène.Le chapeau que je porte toujours mais noir avec un petit badge dessus l'argentique qui squatte en permanence le tour de mon cou et même l'exposition Andy Warhol que je vais voir dans deux semaines sur Paris.J'envisage de refaire cette photo avec les trucs qui m'entourent dans mon appart.

Demain je me met à mes autoportraits.Je compte me mettre à nue dans tous les sens du terme.Des idées en tête qui trottent comme une multitudes de chevaux fous le thème du voyage j'ai pensé à la petite gare désafectéé sur la route d'aix les rails moi nue avec mes bottes et mon chapeau cachant mon sexe une vieille valise posée par terre.Je sais pas c'est juste un brin d'imagination qui traîne.J'ai cru voir cette photo dans mon esprit le cadrage la lumière.J'commence peut être à en devenir une.A ne penser qu'à ça où que j'aille.A faire l'autiste devant l'aggrandisseur "alors là j'suis à grade 2.5 30 seconde de temps de pause donc attends tu diaph à 5.6 ouais [...] ".

The album leaf - September song

Vendredi soir.L'éclair reprend et me courbe l'échine.Dans le métro,assise en face d'une femme,il revient,d'un coup sec.Je sursaute et mon regard croise le sien.Elle a forcément du voir la peur dans mes yeux.Pendant le trajet,ça se calme.Je suis entourée,on parle, on zappe la radio,on chante quelques morceaux.Je ne peux m'empêcher de garder le silence et en me tournant vers la fenêtre,je laisse les lumières de l'autoroute passer leur chemin.
Même de nuit,j'ai sentie que la batisse était immense.Lorsque je sors de la voiture,l'air froid s'engouffre sous ma robe mais je respire enfin.J'ai l'impression qu'ici rien ne peux m'arriver.La cuisine et la salle à manger sentent le feu de bois.Tout est chauffé naturellement,on se tasse devant la cheminée avec du rhum et des joins.Je me sens bien au milieu d'eux,emmitouflé dans une couverture de bab' orange et rouge.Dju et M. sont soûlent.Au moment du coucher dans la seule chambre chauffée,on ramène des matelas,on se vautre dessus en rigolant.Je sombre presque aussitôt,après avoir tenté de boucher le nez de Dju pour qu'il évite de ronfler,Lin Mei allongé face à lui.Ils ont les mains jointes,unient dans l'ivresse.
Au réveil,aucuns bruits.Je me relève pour voir apparaître au travers de la fenêtre,un paysage fabuleux et remplis de calme.Quelques endroits où subsistent la neige mais aussi de l'herbe à perte de vue et un étang étincelant.Je reste sans voix devant ce spectacle si reposant.Je marchais sur un rêve,comment l'expliquer
Je me suis souvent évader de la petite communauté que nous formions pendant ce week end.Parfois,je partais explorer la maison massive et remplie de pièces,ipod sur les oreilles,appareil autour du cou,couverture bab' sur les épaules et un peu d'herbe dans les poumons.J'avais l'impression d'avoir 8 ans,avec L.,parcourant des maisons abandonnées.L'exaltation de découvrir un endroit merveilleux et peut être remplis de secrets.J'ai toujours eu une fascination pour les choses qui ont vécues.

Tirage en traitement croisé.Photo du Week end champêtre.











 

Mon carnet de voyage en terre australe.Quelques collages,dessins.